Droit

Quelles responsabilités dans l’installation et l’utilisation des logiciels d’IA ?

Le déploiement des logiciels d'IA en imagerie médicale fait naître des interrogations sur la responsabilité des radiologues qui utilisent ces outils. Lors du congrès de la SIFEM, un juriste spécialisé en droit numérique a fait le point.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 04/08/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 6 min.

« L’IA n’est qu’une assistance au diagnostic, elle ne se substitue pas au médecin. Celui-ci reste donc totalement responsable, quel que soit l’outil qu’il utilise », souligne l'avocat Philippe Bazin. © C. F.

L’intelligence artificielle engendre-t-elle de nouvelles responsabilités pour le radiologue ? Lors du congrès de la Société d’imagerie de la femme (SIFEM), en juin 2022, Philippe Bazin, avocat spécialisé en droit du numérique, a donné des éléments de réponse sur cette thématique de plus en plus significative en imagerie. « La responsabilité médicale est une question en totale évolution en ce qui concerne l’imagerie médicale assistée par l’intelligence artificielle. Ce qui se dit aujourd’hui ne sera peut-être plus valable dans un an, a-t-il remarqué en préambule. On peut toutefois faire ressortir des tendances. Trois questions se posent : Est-ce une nouvelle responsabilité ? Comment bien choisir ses outils d’IA pour gérer cette responsabilité ? Comment être conforme au règlement général sur la protection des données (RGPD) ? »

Les obligations du radiologue

Sur la première thématique, le juriste cite les travaux d’Alexy Hamoui intitulés « La responsabilité civile médicale à l’heure de l’IA

Il vous reste 88% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR