Technologie

Les principes du scanner double énergie expliqués au congrès de la RSNA

Taly Gilat Schmidt, professeur au service d’ingénierie biomédicale de l’université Marquette et au Medical College du Wisconsin (États-Unis), a rappelé l'intérêt et les différentes déclinaisons du scanner double énergie lors d’une session du congrès de la RSNA, le 29 novembre 2020.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 02/12/20 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:13 Lecture 2 min.

Les méthodes d'acquisition de scanner double énergie diffèrent selon les constructeurs, explique Taly Gilat Schmidt, qui en recense quatre capture d'écran RSNA

Pourquoi utilise-t-on la multi-énergie en scanner ? Quelles sont les différentes méthodes ? Taly Gilat Schmidt, professeur au service d’ingénierie biomédicale à l’université Marquette et au Medical College du Wisconsin, a tenté de répondre à ces questions lors d’une session du congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), le 29 novembre 2020. Pour aborder cette technologie, elle est d’abord revenue sur le principe du scanner conventionnel : « Les valeurs des pixels sont exprimées en unités Hounsfield (UH), qui représentent l’atténuation des rayons X par la matière traversée, selon sa densité et son numéro atomique. L’atténuation dépend aussi de l’énergie émise par le scanner. »

Acquisition avec deux énergies

Les données scanographiques, rappelle-t-elle, sont acquises avec un spectre de rayonnement X polyénergétique. Les détecteurs conventionnels intègrent le signal détecté, mais les informations dépendant de l’énergie sont perdues. L’UH représentant le coefficient d’atténua

Il vous reste 73% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.

13:11

Une étude évaluant deux protocoles sur un scanner à comptage photonique : kV bas (70) et kV élevé (120) a démontré les promesses du premier protocole pour réduire la dose de radiation chez les nourrissons, avec une qualité d’image similaire à celle du protocole 120 kV, bien que des reconstructions spectrales avancées ne soient pas disponibles.

7:09

Les radiologues, hospitaliers et libéraux fédérés au sein du CNP G4, alertent sur le risque que les baisses tarifaires envisagées fassent disparaître de nombreuses structures de proximité, compromettant l’accès équitable à des soins radiologiques de qualité partout en France. Ils appellent à suspendre ces mesures, craignant notamment que cela n'engendre frein majeur à l’innovation, et se déclarent prêts à un dialogue constructif pour préserver la radiologie au service de tous.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR