Urgences

L’imagerie médicale en première ligne pour identifier les cas de violence conjugale

Une étude américaine a analysé les dossiers médicaux de patients des urgences d’un hôpital de Boston afin d’observer les paramètres qui entrent en jeu dans les cas de violences conjugales, et ainsi mieux les détecter. Dans ce domaine, les auteurs notent que l'imagerie médicale, et les radiologues, ont un rôle prépondérant à jouer.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 18/03/19 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:16 Lecture 2 min.

L'étude américaine montre les victimes de violences conjugales avaient passé plus d’examens d'imagerie au cours des cinq années précédant leur passage aux urgences que les sujets témoins. CC0 Public Domain/Wikimedia Commons/MaxPixel-photo d'illustration

Une étude publiée au mois de février dans la revue Radiology s’est penchée sur l’apport de l’imagerie médicale pour la détection des violences conjugales. Pour ce faire, les auteurs ont analysé les dossiers médicaux de 185 patients passés aux urgences du Brigham and Women's Hospital de Boston (Massachusetts, Etats-Unis) entre janvier 2015 et octobre 2016.

96% des victimes sont des femmes

« Les dossiers ont été examinés rétrospectivement et comparés à un groupe témoin de 555 sujets de même âge et de même sexe qui se sont présentés au service des urgences », détaille les auteurs. Les comptes rendus des examens d'imagerie réalisées au cours des cinq années précédant la visite aux urgences ont été passés en revue.

L’étude, menée par Bharti Khurana, radiologue au Brigham and Women's Hospital de Boston, a montré que l’âge moyen des victimes de violences conjugales était de 34,2 ans et que la majorité des victimes étaient des femmes (96,2 %). Les auteurs ont constaté que, comparativement au grou

Il vous reste 68% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

09 Mai

16:00

La start-up Chipiron vient de boucler une nouvelle levée de fonds de 15 millions d'euros pour terminer la R & D de sa technologie d'IRM ultra bas champ, rapporte L'Usine digitale. Selon le média, cette levée de fonds permettra notamment de fabriquer un troisième prototype et démarrer des essais cliniques, pour viser une future commercialisation d'abord aux États-Unis, puis en Europe. Il y a deux ans, le cofondateur de Chipiron avait confié à Docteur Imago ses objectifs pour développer une IRM à 1 mT.

13:30

Un nouveau centre d'imagerie médicale a ouvert le lundi 5 mai à Neufchâtel-en-Bray (76), selon le média en ligne actu.fr. Résultant du déménagement d'un cabinet dans de nouveaux locaux, ce changement s'accompagne de l'installation de nouvelles modalités, scanner et IRM.

7:30

La société australienne Telix Pharmaceuticals a annoncé le 29 avril avoir obtenu de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) l'autorisation de mise sur le marché (AMM) en France de son agent de TEP Illuccix®(kit pour la préparation de 68Ga-PSMA-11) pour la détection et la localisation de lésions positives au PSMA chez des patients adultes souffrant de cancer de la prostate (indications précisées dans le communiqué ci-joint).
07 Mai

16:00

La clinique de l’Estrée à Stains (93) s'est dotée d'une IRM à champ ouvert, annonce le groupe Elsan (communiqué).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR