Radiopédiatrie

L’interventionnel à la pointe du traitement des malformations vasculaires rares chez le nouveau-né

Les radiopédiatres interventionnels de l'hôpital Bicêtre - AP-HP sont à l'origine d'une première mondiale dans le traitement des fistules portosystémiques congénitales chez le nouveau-né. Grâce à une procédure mini-invasive, ils ont pu rétablir une vascularisation hépatique normale chez deux bébés âgés de quelques jours.

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Le 17/01/22 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 14:09 Lecture 1 min.

Pour traiter les fistules portosystémiques congénitales, les radiologues interventionnels de Bicêtre ont utilisé le cathéter veineux ombilical comme voie d'abord. © S. Franchi-Abella

À Paris, le service de radiopédiatrie de l'hôpital Bicêtre-AP-HP s'est spécialisé dans la prise en charge des fistules portosystémiques congénitales chez le nouveau-né. Son équipe de radiopédiatres interventionnels a réalisé deux premières mondiales en mai et décembre 2020 en traitant de façon mini-invasive des bébés extraits prématurément à 32 et 33 semaines de grossesse.

Des malformations à risque

« Chez le fœtus, les fistules portosystémiques peuvent générer des insuffisances cardiaques ou des retards de croissance. Puis, chez l'enfant, ces malformations vasculaires peuvent entraîner des complications neurologiques, cardiopulmonaires ou hépatiques, explique Stéphanie Franchi-Abella, la radiologue interventionnelle qui a réalisé le traitement. Le diagnostic anténatal de ces malformations se fait par échographie avec des signes évocateurs comme une veine ombilicale trop large ou des vaisseaux hépatiques qui n’ont pas l’aspect habituel. »

Microcathéters et coils

Dans la plupart des cas, ce

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Spécialité médicale

Pédiatrie

Modalité d’imagerie

Radiologie interventionnelle

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