Analyse

À qui profite le PIMM ?

Les plateaux d’imagerie médicale mutualisés se présentent comme une solution pour maintenir l’offre de soins en imagerie. Quels sont les bénéfices et les risques pour des établissements de santé et des cabinets libéraux qui y participent ? Éléments de réponse.

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Le 24/09/18 à 7:00, mise à jour hier à 15:09 Lecture 4 min.

Les PIMM, ici à Melun, permettent aux radiologues de s’organiser ensemble sur un territoire pour assurer leur mission, sans distinction de provenance des patients. © Carla Ferrand

Les plateaux d’imagerie médicale mutualisés (PIMM) doivent permettre aux radiologues des secteurs public et privé de mettre en commun leurs autorisations, leur personnel, leurs locaux et leurs compétences pour maintenir ou renforcer l’offre de soins en imagerie. Sur le papier, le grand gagnant est le patient, qui profite du maintien de l’offre de proximité. Mais qu’en est-il des protagonistes, établissements de santé et médecins ?

Les hôpitaux trouvent des radiologues

Les hôpitaux semblent avoir tout à gagner dans ce dispositif. Dans un contexte de pénurie de médecins, ils y trouvent un moyen d’assurer leurs vacations et la permanence des soins. La possibilité de déroger aux règles de rémunérations pour les radiologues hospitaliers doit en outre leur permettre de retenir leur personnel médical. « Sans cette disposition, les radiologues libéraux et hospitaliers ne parviendraient jamais à s’entendre, tant les différences de revenus sont importantes, estime Hervé Leclet, dirigeant de la soc

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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