Pratiques professionnelles

Les radiologues français ont soif de formation en IA

Une enquête lilloise montre que les radiologues sont très volontaires pour se former à l’utilisation de l’intelligence artificielle et considèrent qu’elle aura des effets positifs sur leurs pratiques.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 31/05/19 à 11:00, mise à jour aujourd'hui à 14:16 Lecture 1 min.

94,4 % des répondants à l'étude lilloise envisageraient de suivre une formation médicale « générale » continue en intelligence artificielle (photo d'illustration). D. R.

Les radiologues français veulent être formés à l’intelligence artificielle. C’est l’un des enseignements d’une enquête conduite par des médecins du service de radiologie musculosquelettique du CHRU de Lille (59). Ces travaux, publiés dans Diagnostic and Interventional Imaging [1], entendaient mieux comprendre comment les radiologues envisageaient l’IA dans leur pratique, et faire un état des lieux de leurs connaissances et leurs attentes en la matière.

42 questions pour 617 radiologues

Leurs auteurs ont adressé un questionnaire à 617 radiologues hospitaliers et libéraux des départements du Nord et du Pas-de-Calais. « Le sondage comprenait 42 questions portant sur l'IA en radiologie. Les données ont été recueillies entre le 16 et le 31 janvier 2019 », précisent-ils.

Près de 70 % n’utilisent pas encore l’IA

270 radiologues ont répondu (43,8 %) à cette enquête. Après dépouillement, il ressort que l’IA n’est pas un outil encore très répandu en routine. 68,5 % des répondants déclarent en effet

Il vous reste 59% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Waymel Q., Badr S., Demondion X et coll., « Impact of the rise of artificial intelligence inradiology : What do radiologists think ? », Diagnostic and Interventional Imaging, publication en ligne le 6 mai 2019. DOI : 10.1016/j.diii.2019.03.015.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

21 Nov

15:34

Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

13:17

L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

7:09

Une étude évaluant plusieurs grands modèles de langage a montré que le modèle OpenAI o3 obtenait la meilleure précision à l’examen national japonais des techniciens en radiologie, atteignant 90 % de réussite.
20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR