Prise en charge

« L’expérience patient doit venir conforter le savoir du praticien »

René Mazars est membre de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des produits de santé (CNEDiMTS) et du comité d’administration de France Assos Santé. Il nous confie sa vision de l’expérience patient, qui selon lui repose pleinement sur l’empathie des professionnels.

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Le 03/09/20 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:13 Lecture 2 min.

« Le médecin a fait de longues études et il possède un savoir, mais il faut qu’il adapte tout son environnement à la personne qu’il a devant lui et surtout qu’il l’écoute », estime René Mazars. DR

Docteur Imago / La notion d’expérience patient n’est pas nouvelle mais semble connaître un regain d’intérêt…

René Mazars / Ce terme d’expérience patient, c’est un artifice de communication. Nous, ce qui nous intéresse, c’est la prise en charge et le parcours de soins. En France, on sait que notre médecine est performante. En cas d’accident, il y a une prise en charge rapide. C’est très bien, mais ce qui pêche, c’est la maladie chronique. Une fois qu’une maladie chronique est détectée, ce qui est important, c’est la prise en charge et l’accompagnement, avec des équipes pluridisciplinaires qui organisent le parcours de soins.

D. I. / Comment l’expérience patient peut-elle être un levier d’amélioration de la prise en charge ?

R. M. / L’expérience patient doit venir conforter le savoir du praticien. Le médecin a fait de longues études et il possède un savoir, mais il faut qu’il adapte tout son environnement à la personne qu’il a devant lui et surtout qu’il l’écoute. C’est simplement de l’em

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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