Imagerie rurale

« Certes on n’a pas la dernière IRM 7 T mais on a une population sympa »

Avec seulement cinq radiologues recensés par la DREES, le maintien de l’offre d’imagerie dans la Creuse est un combat permanent. Radiologue au centre hospitalier d’Aubusson (3 700 habitants), Thierry Bergeret témoigne des difficultés de l’imagerie rurale.

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Le 28/11/19 à 8:00, mise à jour hier à 15:17 Lecture 2 min.

Deux radiologues, dont Thierry Bergeret, exercent à l'hôpital d'Aubusson. D. R.

À l’origine, l’hôpital d’Aubusson était un petit hôpital local orienté vers les soins de longue durée et la rééducation. Puis l’établissement a intégré les EHPAD des environs et il est devenu un centre hospitalier. En 2013, il a absorbé la clinique de la ville dans laquelle il y avait un service de radiologie autonome, qu’il a racheté en 2015. « Aujourd’hui, nous sommes deux radiologues à exercer à l’hôpital d’Aubusson : mon confrère libéral, sous contrat avec l’établissement, et moi-même qui suis praticien hospitalier, compte Thierry Bergeret. D’ailleurs, la pharmacienne et moi sommes les deux seuls PH de l’hôpital. »

Les patients des petits hameaux

Sur les 3 700 habitants d’Aubusson, 45 % ont plus de 60 ans. « J’estime le bassin de recrutement à environ 15 000 habitants, poursuit le radiologue. Cela veut dire que 90 % de nos patients viennent de petits hameaux. Au niveau des pathologies, on voit un peu de tout, et on fait beaucoup de cancérologie. » Le service fait 3 800 scanners par a

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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