Points de vue

Faites-vous confiance aux images améliorées par IA ?

Le débruitage ainsi que l’amélioration des images sont devenus plus performants grâce à des algorithmes utilisant l’intelligence artificielle (IA), souvent développés par les constructeurs. Pour autant, faut-il faire confiance à ces images plus nettes ? Réponses de trois radiologues.

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Le 16/06/25 à 7:00, mise à jour le 17/06/25 à 12:24 Lecture 6 min.

« Il faut considérer ces IA comme des outils et non comme une finalité »

Arshid Azarine, radiologue chef de l’unité d’imagerie cardiovasculaire aux hôpitaux Paris-Saint-Joseph – Marie-Lannelongue

En radiologie cardiovasculaire, on travaille beaucoup avec des outils qui emploient l’IA pour améliorer la qualité des images. L’imagerie cardiovasculaire prend beaucoup de temps, à l’acquisition comme au post-traitement. Pour l’acquisition, en scanner, on utilise l’IA pour moins irradier les patients, et on obtient de belles images en retrouvant ce qu’on observait à plus haute irradiation. En IRM aussi, l’IA sert à aller plus vite avec des séquences plus rapides. Quant au post-traitement, faire tous les post-traitements à la main est chronophage, pénible et rébarbatif, et n’attire pas les jeunes collègues. Avoir un outil d’IA à la place nous permet donc d’aller plus vite sur pas mal de mesures.

Il y a du bon et du mauvais à utiliser ces IA. D’un côté, cela permet d’aller plus vite. De l’autre, e

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
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