Points de vue

Faites-vous confiance aux images améliorées par IA ?

Le débruitage ainsi que l’amélioration des images sont devenus plus performants grâce à des algorithmes utilisant l’intelligence artificielle (IA), souvent développés par les constructeurs. Pour autant, faut-il faire confiance à ces images plus nettes ? Réponses de trois radiologues.

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Le 16/06/25 à 7:00, mise à jour le 17/06/25 à 12:24 Lecture 6 min.

« Il faut considérer ces IA comme des outils et non comme une finalité »

Arshid Azarine, radiologue chef de l’unité d’imagerie cardiovasculaire aux hôpitaux Paris-Saint-Joseph – Marie-Lannelongue

En radiologie cardiovasculaire, on travaille beaucoup avec des outils qui emploient l’IA pour améliorer la qualité des images. L’imagerie cardiovasculaire prend beaucoup de temps, à l’acquisition comme au post-traitement. Pour l’acquisition, en scanner, on utilise l’IA pour moins irradier les patients, et on obtient de belles images en retrouvant ce qu’on observait à plus haute irradiation. En IRM aussi, l’IA sert à aller plus vite avec des séquences plus rapides. Quant au post-traitement, faire tous les post-traitements à la main est chronophage, pénible et rébarbatif, et n’attire pas les jeunes collègues. Avoir un outil d’IA à la place nous permet donc d’aller plus vite sur pas mal de mesures.

Il y a du bon et du mauvais à utiliser ces IA. D’un côté, cela permet d’aller plus vite. De l’autre, e

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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04 Juil

16:39

Une erreur de délinéation a conduit à délivrer la majorité du traitement par radiothérapie externe du cancer de la peau a un patient sur une localisation saine. L’incident, détecté à la 24e séance, s'est déroulé au centre d’oncologie et radiothérapie d’Eure-et-Loir (COREL) de Chartres. Rapporté et communiqué par l'ASNR, il a été classé au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO des événements en radiothérapie, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité.

13:09

La HAS a reconduit pour un nouveau mandat de 3 ans les membres de la commission recommandations, pertinence, parcours et indicateurs (CRPPI). En plus des 18 membres d'origine, dont la radiologue du CHU de Lille Anne Cotten, la commission a été enrichie de 6 nouveaux, notamment en santé mentale et psychiatrie, indique un communiqué.

7:45

La substance active Florbetaben (18F), servant au diagnostic de l’amylose de la transthyrétine, a reçu la désignation « orphelin » de l’Agence européenne des médicaments le 22 mai 2025. Ce statut n’autorise pas la vente en UE mais permet la recherche avec des essais cliniques.
03 Juil

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Gleamer annonce dans un communiqué de presse le lancement de LungCT® et BoneCT®, les deux premières applications de sa suite Oncoview®. Soutenus par l’initiative France2030, ces outils d’intelligence artificielle ont pour objectif d’aider les radiologues dans la détection précoce des cancers.

13:00

L'utilisation du gadopiclénol pourrait faciliter la réduction de l'exposition cumulative au gadolinium chez les enfants qui passent des examens IRM en série. Selon une étude rétrospective basée sur l’analyse de 38 cas par 2 neuroradiologues, l’agent macrocyclique à haute relaxivité permet des résultats semblables de ratio de contraste comparé aux autres agents disponibles sur le marché.
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