Tribune

Le patient est-il notre client ?

Un véritable débat, qui n’est pas que sémantique, resurgit de temps en temps. Comment devons-nous nommer le patient ? Le vocabulaire que nous utilisons spontanément et plus ou moins inconsciemment fourmille de termes divers qui sous-entendent des visions différentes.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 27/05/20 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:14 Lecture 3 min.

Le terme le mieux adapté est peut-être celui de « bénéficiaire final ». Les anglophones parlent d’ailleurs du end-user. Mais il n’est pas d’usage courant. D. R.

Au sens individuel, les médecins parlent de leurs « patients » et pas de leurs « clients ». Mais paradoxalement, et en particulier en pratique libérale, ils n’hésitent pas à parler de leur « clientèle » au sens collectif, terme auquel on substitue désormais souvent le terme « patientèle », néologisme créé par nos amis belges, pour intégrer le double statut du patient : client et souffrant.

Comment nommer le patient ?

Alors comment faut-il nommer le patient : le malade, le patient, la personne soignée, le bénéficiaire de soins, le client, le sujet, le consommateur ou l’usager ? Certains établissements ont choisi d'utiliser le terme de « personne accueillie » pour évoquer les valeurs éthiques qui les animent. Un nouveau terme vient même d’apparaître : l’actient, qui désigne le patient actif, puisque les patients revendiquent de plus en plus d’être acteurs et codécideurs de leurs soins, activement impliqués dans leur prise en charge.

Des mots et des sens cachés

Choisir parmi ces nombreux term

Il vous reste 81% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Hervé LECLET

SANTOPTA Groupe ESPRIMED

Médecin radiologue

Consultant en organisation en imagerie médicale

www.santopta.fr

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

20 Oct

16:02

Une méta-analyse de 13 articles constate l'absence de preuves ou des preuves contradictoires de l'intérêt d'utiliser des agents antispasmodiques pour améliorer la qualité d'image de l'IRM pelvienne.

13:07

Un Mammobile va sillonner la région Provence-Alpes-Côte d’Azur début 2026, afin de renforcer le dépistage du cancer du sein, informe le média ledauphine.com.

7:14

Des chercheurs de l'école de médecine Keck de l’université de Californie du Sud ont créé la première méthode pour mesurer de manière non invasive les pouls microscopiques des vaisseaux sanguins dans le cerveau humain. À l’aide de l’IRM 7T avancée, ils ont constaté que ces minuscules pulsations se renforçaient avec l’âge et le risque vasculaire, perturbant les systèmes d’élimination des déchets du cerveau. (Étude)
17 Oct

15:09

L’IRM mammaire multiparamétrique aide à évaluer les calcifications mammographiques BI-RADS de catégorie 4a/4b sans biopsie. Les caractéristiques DWI ou IRM quantitative peuvent ne pas améliorer davantage les performances diagnostiques, suggère une étude publiée dans European journal of radiology.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR