Un peu plus de deux mois après la publication par l’université de Californie d'une étude [1] estimant à 5 % de l’ensemble des cancers diagnostiqués radio-induits, la Société Européenne de Radiologie (ESR) a publié un point de vue [2] sur la conduite à adopter pour maîtriser l’équilibre bénéfices/risques des examens par tomodensitométrie. Un point de vue qui revient sur les récentes études à ce sujet et propose « une voie à suivre » qui se résume ainsi : « prescrire les scanners avec discernement, optimiser les protocoles, et communiquer de manière ouverte mais prudente sur les risques ».
Un nombre élévé de cancers radio-induits
Dans les années à venir, 103 000 cancers aux États-Unis seraient dus aux examens par scanner réalisés en 2 023 selon l'étude Californienne. L'étude similaire parue en 2009 prévoyait 29 000 cancers dus aux scanners effectués en 2007 [3]. Bien qu’à relativiser, l'augmentation des examens par TDM étant la principale cause de cette augmentation, et les 103 000 personn
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