Principe de justification

La pertinence, pourquoi s’y intéresser ?

La pertinence dans la prescription d’examens radiologiques permet d’éviter l’irradiation des patients et surtout les faux positifs, les surdiagnostics et les surtraitements. Lors des dernières Journées francophones de radiologie, en octobre 2016, Benoît Gallix, directeur du département de radiodiagnostic du McGill University Health Center, à Montréal, a rappelé son importance.

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Le 07/02/17 à 16:00, mise à jour hier à 15:07 Lecture 7 min.

« Quand la probabilité prétest d'une embolie pulmonaire est faible, la moitié des patients dont les tests sont positifs sont des faux positifs », explique Benoît Gallix, directeur du département de radiodiagnostic du McGill University Health Center, à Montréal (photo d'illustration). Par Carlcl at fr.wikipedia [CC BY-SA 2.5], de Wikimedia Commons

Pourquoi les radiologues doivent-ils s’intéresser à la pertinence des actes ? C’est la question que s’est posée Benoît Gallix, directeur du département de radiodiagnostic du McGill University Health Center, à Montréal (Canada), lors des dernières Journées francophones de radiologie, vendredi 14 octobre 2016. Selon lui, cette préoccupation est récente. Elle succède aux exigences de productivité et de volume imposées par l’explosion de la demande et le progrès technologique dans les années 1990. « Il fallait alors faire vite et bien, affirme-t-il. Mais demain, nous serons dans une logique de valeur ajoutée des soins avec la pertinence, la qualité, la sécurité et l’évaluation. Nous commençons à y accéder à ce jour dans nos pratiques. »

La crainte du surdiagnostic

Quels sont les facteurs et les moteurs du changement ? Tout d’abord, il y a la peur des rayons X, avance Benoît Gallix : « Les Américains ont trop usé du scanner et ils ont reçu un retour de bâton. L’Europe, et la France en particu

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Auteurs

Virginie Facquet

Bibliographie

  1. Tarek Hijal, Benoît Gallix et coll., « Inappropriate radiologic staging examination in early breast cancer : assessement of the cost to the Quebec government », Radiotherapy & Oncology, septembre 2016, vol. 120, supplément 1, P. S4. DOI : dx.doi.org/10.1016/S0167-8140(16)33409-0.

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