Le contraste iodé : une approche empirique
Aujourd’hui, les agents de contraste iodés (ACI) sont utilisés de façon intensive pour augmenter la qualité de l’image radiographique [1, 2]. Les principes du contraste sont nés avec la radiologie. Bien avant la première explication de l’effet photoélectrique par Einstein en 1905, les radiologues avaient déjà mis au point d’étranges recettes pour rendre les organes opaques aux radiations. Quelques semaines après la découverte des rayons X par Roentgen, les médecins viennois Eduard Haschek et Otto Theodor Lindentha injectèrent ainsi un mélange de chaux, de mercure et d’huile de lampe à pétrole dans le bras amputé du cadavre d’une vieille femme et purent observer toute la vascularisation par radiographie. Ce fut le premier angiogramme [3]. Quelques mois plus tard, Étienne Destot et Léon Bérard visualisèrent sous rayons X la vascularisation cérébrale et celle de la thyroïde avec une solution d’or et de poudre de bronze [4]. D’autres éléments comme
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article