La radiopédiatrie en France cumule à elle seule les grandes problématiques de radiologie, mais aussi ses paradoxes. À l’instar de la spécialité, elle est confrontée d’abord à une pénurie de praticiens hospitaliers. Dans un sondage réalisé par Société française d’imagerie pédiatrique et prénatale (SFIPP), 42 % des services ou établissements déclarent des postes de praticiens vacants. Il est difficile, en outre, d’identifier son périmètre exact : un radiologue peut faire de la radiopédiatrie en totalité ou de manière occasionnelle. Il existe bien un diplôme interuniversitaire, mais il ne permet pas de comptabiliser les praticiens de cette surspécialité, car il n’est pas obligatoire pour la pratiquer.
Deux paradoxes
Les radiopédiatres interrogés dans notre dossier constatent aussi le manque d’attractivité de leur activité auprès des internes. Les raisons évoquées mettent au jour deux paradoxes frappants. Le premier concerne la rémunération. Il est admis que les médecins radiologues font par
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