Éditorial

Longue vie à la radiopédiatrie !

La radiopédiatrie en France cumule à elle seule les grandes problématiques de radiologie, mais aussi ses paradoxes. À l’instar de la spécialité, elle est confrontée d’abord à une pénurie de praticiens hospitaliers. Dans un sondage réalisé par Société française d’imagerie pédiatrique et prénatale (SFIPP), 42 % des services ou établissements déclarent des postes de praticiens vacants.

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Le 08/02/22 à 16:00, mise à jour hier à 15:09 Lecture 2 min.

La surspécialité n’est peut-être pas faite pour tout le monde, mais elle peut répondre aux aspirations d’une pratique diversifiée, dans le cadre, par exemple, d’un exercice mixte entre l’hôpital et le libéral. © Carla Ferrand

La radiopédiatrie en France cumule à elle seule les grandes problématiques de radiologie, mais aussi ses paradoxes. À l’instar de la spécialité, elle est confrontée d’abord à une pénurie de praticiens hospitaliers. Dans un sondage réalisé par Société française d’imagerie pédiatrique et prénatale (SFIPP), 42 % des services ou établissements déclarent des postes de praticiens vacants. Il est difficile, en outre, d’identifier son périmètre exact : un radiologue peut faire de la radiopédiatrie en totalité ou de manière occasionnelle. Il existe bien un diplôme interuniversitaire, mais il ne permet pas de comptabiliser les praticiens de cette surspécialité, car il n’est pas obligatoire pour la pratiquer.

Deux paradoxes

Les radiopédiatres interrogés dans notre dossier constatent aussi le manque d’attractivité de leur activité auprès des internes. Les raisons évoquées mettent au jour deux paradoxes frappants. Le premier concerne la rémunération. Il est admis que les médecins radiologues font par

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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