La pertinence des examens d’imagerie médicale pose un certain nombre d’interrogations aujourd’hui. La principale d’entre elles est probablement le fait que des examens – trop d’examens ̶ sont réalisés pour des « mauvaises » raisons. Parmi elles, l’examen d’imagerie peut être inutile, peut être remplacé par une modalité moins irradiante ou/et peut être remplacé par une modalité plus pertinente pour l’hypothèse diagnostique envisagée.
Primum non nocere
Dans un monde dominé par la rationalisation des moyens et l’efficience économique du système, elle intéresse vivement les pouvoirs publics, qui s’en sont emparés pour réaliser un diagnostic de la situation et proposer des pistes d’amélioration (lire p. 22). Le radiologue doit s’intéresser à cette problématique car elle est le sens même du métier de médecin : Primum non nocere (d’abord de pas faire de mal), nous apprenait-on sur les bancs de l’école. Il s’agit de soigner, et rien d’autre.
Le radiologue face à de nombreux défis
Le médecin radio
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