Franck Semah

« Il y a un décalage entre la place du CHU dans le système de santé et les moyens qui lui sont alloués »

Franck Semah est médecin nucléaire au CHU de Lille et coordonnateur du groupe des chefs de pôles d’imagerie des CHU. Il fait part des difficultés auxquelles sont confrontés les établissements en matière d’investissement et de gouvernance, et plaide pour une organisation plus simple et plus équilibrée des CHU.

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Le 18/03/21 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 8 min.

« Je ne vois pas de différence entre le monde d’aujourd’hui et le monde d’il y a un an en matière de prise de décision et de discussion dans les établissements », confie Franck Semah. © C. F.

Docteur imago / Pourquoi avoir créé un groupe de chefs de pôle d’imagerie des CHU ?

Franck Semah / Il y a trois ans, j’ai lancé ce groupe sur le réseau social WhatsApp avec mon collègue, le professeur Philippe Douek de Lyon, pour échanger sur les choses positives que chacun avait mises en place dans son pôle, et mettre en commun les bonnes idées. Il y a un vrai besoin de discuter et de travailler ensemble, partout, en intra-CHU comme en inter-CHU.

D. I. / Dans un communiqué diffusé en juin 2020, les chefs de pôles d’imagerie alertaient sur les difficultés croissantes auxquelles font face les CHU. Quelles sont-elles ?

F. S. / Il y a une grande hétérogénéité des CHU, les fonctionnements et les difficultés des uns et des autres ne sont pas les mêmes. Les CHU ont grandi en taille ; ce sont de très grosses machines qui ont une inertie énorme. Les relations entre administration et soignants ont évolué. Nous avons des difficultés de gros établissements difficiles à gérer en temps de restriction,

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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