À Issoudun, 12 000 habitants, le service de radiologie de l’hôpital résonne depuis quelques semaines d’une nouvelle voix aux accents transalpins : celle de Rachele Pontis, qui exerce dans l’établissement depuis le 1er février. La radiologue italienne a laissé derrière elle les paysages ensoleillés de la Sardaigne pour s’installer dans le Berry. Une migration nécessaire pour cette professionnelle, qui n’a jamais pu trouver un emploi fixe dans son pays natal.
Un besoin de stabilité
Diplômée de l’université de Cagliari - « six ans de médecine et cinq ans de spécialisation » - Rachele Pontis a cherché un CDI dans sa région. En vain. « Comme il y avait beaucoup de radiologues en poste, je ne faisais que des remplacements », explique-t-elle. En Sardaigne, elle enchaînait les contrats courts, entre deux semaines et six mois. Pour obtenir un poste fixe à l’hôpital, elle était en quatrième place sur une liste d’attente. « Je ne sais pas combien d’années j’aurais dû patienter pour avoir un CDI »,
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