Pertinence des examens d'imagerie médicale

En téléradiologie, la distance requiert encore plus de rigueur

Madeleine Cavet, directrice médicale d’une entreprise de téléradiologie, a expliqué comment la mise en place d’une organisation dans un établissement demandeur de ce type de prestation nécessite des moyens, de la qualité et des résultats.

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Le 26/04/19 à 7:00, mise à jour hier à 15:06 Lecture 4 min.

Selon Madeleine Cavet, la présence de la distance en téléradiologie ajoute « un petit degré de risque, dans la compréhension de la demande, ou sa clarté, qui doit être compensé par une prise en charge rigoureuse du patient ». © Carla Ferrand

Pour assurer la pertinence en téléradiologie, il faut avant tout être rigoureux. C’est en tout cas le point de vue qu’a défendu Madeleine Cavet, médecin radiologue et directrice médicale de la Compagnie générale de téléradiologie (CGTR), lors du premier rendez-vous de Docteur Imago, le 5 avril 2019, à Clichy. Selon elle, la présence de la distance en téléradiologie ajoute « un petit degré de risque, dans la compréhension de la demande, ou sa clarté, qui doit être compensé par une prise en charge rigoureuse du patient ». En pratique, cela passe par des exigences claires en termes de moyens, de qualité et de résultats.

Beaucoup de travail en amont

Aujourd'hui, selon Madeleine Cavet, il est possible de mettre en place une activité de téléradiologie en deux ou trois semaines. « En revanche, cela demandera beaucoup de travail en amont, avec un projet médical bien défini qui devra être étudié très précisément ». En téléradiologie, la distance entre le patient et le radiologue imposent la mise

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Sihem Boultif

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