Organisation territoriale

Les règles de la téléradiologie hospitalière

Une session des JFR consacrée à la téléradiologie fut l’occasion d’évoquer cette activité dans le cadre hospitalier. Le radiologue Patrice Taourel a fait le point sur la réglementation en vigueur et partagé l'exemple d'organisation du CHU de Montpellier.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 30/10/19 à 16:00, mise à jour hier à 15:06 Lecture 4 min.

Patrice Taourel a cité l'exemple de l'organisation mise en place au CHU de Montpellier, où la téléradiologie est organisée dans le cadre d’une activité d’intérêt général (AIG). © C. F.

L’organisation de la téléradiologie à l’hôpital public a fait l’objet d’une session des Journées francophones de radiologie (JFR), le 11 octobre 2019. Patrice Taourel, radiologue au CHU de Montpellier (34), a présenté le cadre réglementaire de cette activité en fort développement.

Le G4 et la HAS guident les bonnes pratiques

En 2010, le Conseil national professionnel de la radiologie et imagerie médicale (G4) a publié une charte de téléradiologie pour encadrer la pratique. Si ce document ne fait pas force de loi, il est reconnu par les décideurs, souligne Patrice Taourel. « Cette charte définit l’acte de téléradiologie comme un acte médical : il faut un médecin demandeur et un médecin effecteur, des moyens, des critères de sécurité et de qualité. » Dans sa dernière mise à jour, en décembre 2018, la charte du G4 défend le principe de territorialité dans l’organisation de la téléradiologie.

En mai 2019, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié un document sur la qualité et la sécurité des

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR