Les Journées francophones de radiologie (JFR) de printemps, organisées les 3 et 4 juin derniers, s’étaient donné pour mission d’explorer les gloires et les déboires du numérique en radiologie. L’une des conférences-débats sur ce thème s’est interrogée sur les conséquences du déploiement de la téléradiologie. Cette activité est-elle une source de destruction de territoire ou, au contraire, de solidarité ?
La teléradiologie inséparable de son territoire
Jean-Yves Gauvrit, radiologue au CHU de Rennes (35), penche pour la seconde réponse : « L’objectif est d’éviter des territoires vides en matière de réponse radiologique. La téléradiologie est un élément de structuration et de solidarité public-privé. Ce n’est pas l’unique réponse mais c’est un des éléments de réponse. » Lui-même partie prenante d’une plateforme de téléradiologie régionale en Bretagne, Jean-Yves Gauvrit est convaincu que l’organisation de l’imagerie à distance doit être ancrée dans son territoire. « Lorsqu’on regarde un parc
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