Un nouveau filtre cave a été posé la première fois chez l’homme le 3 juin au service de radiologie interventionnelle du CHU de Saint-Étienne, qui s’est spécialisé dans la recherche sur la thrombose, et développe cette méthode depuis plus de vingt ans. Les filtres caves sont mis en place, comme l’explique Sylvain Grange « en cas de contre-indication aux anticoagulants ou bien dans le cas de récidive malgré le traitement anticoagulant ». Ce type de filtre a pour objectif d’éviter l’embolie pulmonaire et de pallier les problèmes que présentait l’ancien filtre. L’embolie pulmonaire est la troisième cause de décès cardiovasculaire après les infarctus du myocarde et les AVC.
Un filtre amélioré
Ce nouveau filtre de forme conique se distingue par la longueur des brins, plus court. L’étage supérieur assure un ancrage actif et l’étage inférieur permet le centrage. Comme l’explique Sylvain Grange, l’ancien filtre présentait certains inconvénients, notamment la tendance à basculer un petit peu. « Il
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