Rémy Guillevin

« La 7 T sera l’IRM de référence dans les CHU »

Responsable de la plateforme IRM 7 T-3 T du CHU de Poitiers et du laboratoire de recherche CNRS I3M DACTIM, Rémy Guillevin pilote avec ses équipes la seule IRM 7 T clinique de France. Pour Docteur Imago, il revient sur la genèse et les enjeux de ce défi technologique et humain, et présage des prochaines tendances de la recherche en imagerie.

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Le 08/09/21 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 10 min.

« On a parfois des préjugés sur les établissements, mais l’important c’est ce qu’on fait, pas où on le fait », professe Rémy Guillevin. © C. F.

Docteur Imago / L’IRM 7 T du CHU de Poitiers (86) est la seule en France à être utilisée en clinique. Deux ans après son arrivée, comment se passe son intégration ?

Rémy Guillevin / Quand on met en route une telle machine, il y a beaucoup de mises au point à faire et cela prend du temps. L’IRM 7 T a été démarrée en décembre 2019, mais son fonctionnement a été interrompu pendant quasiment 5 mois en 2020. Après cette période compliquée, nous avons très bien repris et avons fait la plus grosse activité mondiale clinique 7 T sur le deuxième semestre 2020 et le premier semestre 2021, avec plus de 1 000 patients. Notre IRM 7 T (Terra® de Siemens) était la 23e à être implantée dans le monde. Aujourd’hui, il y en a une trentaine. Il faut donc relativiser, mais nous avons quand même fait mieux que les centres cliniques nord-américains qui sont équipés depuis un certain temps, comme Cleveland ou la Mayo Clinic. Nous avons bien rodé notre machine et nous avons pu démarrer à un bon rythme.

D. I. / Q

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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