Installé depuis 30 ans au Québec, Gilles Soulez est la preuve que le Canada est une terre d’ancrage pour les « maudits Français ». Dans le rétroviseur de son parcours, aucune nostalgie ne vient assombrir le paysage : « A posteriori, j’ai été chanceux de partir au Canada. J’ai eu beaucoup d’opportunités que je n’aurais peut-être pas eues en France », estime-t-il.
« Les portes se sont ouvertes très vite »
La greffe a parfaitement opéré entre le médecin et la Belle Province. Il possède aujourd'hui la double nationalité, et l’accent québécois affleure au détour de certaines phrases. « Quand je prends un verre avec des Québécois, là ça dégénère ! », sourit-il. L’aventure canadienne commence en 1991, lorsque Gilles Soulez choisit de suivre sa femme, une radiopédiatre québécoise rencontrée en France. « C’était un bon timing. J’avais fini mon clinicat, j’étais un jeune PH. Le parcours d’agrégation était un peu compliqué et je n’avais pas vraiment le choix de faire une carrière académique. Quand
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