La crise sanitaire de la Covid-19 a provoqué une chute de l’activité d’imagerie cancérologique et une étude présentée au congrès de la Société Nord-Américaine de Radiologie (RSNA) ce 28 novembre illustre une fois de plus ce constat. Afin d’évaluer avec précision l'effet de la pandémie sur l’activité de scanner en cancérologie, des chercheurs du Massachusetts General Hospital et de la faculté de médecine de Harvard à Boston (États-Unis) ont analysé de façon rétrospective les examens de scanner liés au cancer (dépistage, bilan initial, cancer actif, suivi) durant trois périodes de l’année 2020 : pré-Covid (du 5 janvier au 14 mars), pendant le pic de la première vague de Covid (du 15 mars au 2 mai) et après ce pic (du 3 mai au 14 novembre).
Une baisse de 82 % pour les dépistages
Sans surprise, ils constatent une baisse significative du volume de scanners réalisés pendant le pic épidémique (- 42,2 % ; p < 0,0001). « Le dépistage du cancer, le bilan initial, le cancer actif et la surveillance
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