Hervé Brisse, président de la SFIPP

« En radiopédiatrie, c’est la fibre clinique qui compte »

La radiopédiatrie manque de bras et peine à susciter des vocations. Pour Hervé Brisse, chef du département d'imagerie de l'Institut Curie et président de la Société francophone d'imagerie pédiatrique et prénatale (SFIPP), cette désaffection tient en particulier à la mauvaise cotation des actes et au manque de valorisation de la discipline à l’université.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 25/01/22 à 8:00, mise à jour hier à 14:11 Lecture 4 min.

« La radiopédiatrie a besoin d’être entendue, d’avoir de jeunes recrues bien formées, d’être reconnue et valorisée, tant au niveau universitaire que dans la codification des actes », estime Hervé Brisse. © Alexandre Lescure

Docteur Imago / Comment expliquer les difficultés actuelles de la radiopédiatrie ?

Hervé Brisse / L’ensemble de pédiatrie est dans une situation difficile. La première raison est qu’elle n’a jamais été considérée comme très rentable en matière d’activité professionnelle. Il y a peut-être aussi une forme de déni : un enfant n’est pas censé être malade. Pour les tutelles, pour les politiques, pour la population générale, c’est rare que l’on mette l’accent sur la pédiatrie. De plus, c’est une discipline qui est beaucoup pratiquée dans les hôpitaux, qui connaissent une crise de vocation. Un cercle vicieux s’est enclenché depuis une quinzaine d’années : plus la spécialité est difficile à gérer à l’hôpital, moins elle va attirer les étudiants et les internes. Il y a donc de moins en moins de spécialistes formés.

D. I. / Pourquoi la radiopédiatrie peine-t-elle à faire naître des vocations chez les jeunes ?

H. B. / Déjà, il faut être sûr que les internes de radiologie passent tous en radiopédiatr

Il vous reste 83% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

31 Déc

7:50

Des formulaires de consentement éclairé générés par ChatGPT ont démontré une meilleure compréhension des patients par rapport aux documents standard pour les procédures de radiologie interventionnelle (étude).
30 Déc

16:51

Un scanner corps entier avec une tension tubulaire basse et une injection fractionnée, réalisé après un angioscanner cérébral chez des patients atteints d'AVC ischémique aigu permet de détecter des anomalies vasculaires et fortuites significatives, conclut une étude présentée dans Emergency Radiology.

12:30

L'obésité de classe 1 (IMC = 30-34,9) n'a pas été associée à des complications supplémentaires lors de l'insertion percutanée par un radiologue interventionnel d'un cathéter péritonéal de dialyse, dans une étude rassemblant 125 patients.

7:30

La présence de signal élevé généralisé, bilatéral et symétrique dans la substance blanche observée en IRM sur une séquence dSIR, est un marqueur potentiel pour la reconnaissance de changements secondaires dans le cerveau des patients qui présentent des symptômes persistants après un traumatisme cérébral. Étude.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR