Sur près de 58 000 femmes s'étant fait diagnostiquer un cancer du poumon depuis l’introduction du dépistage par scanner basse dose en 2004 sur l'île de Taïwan, 7 000 à 12 000 auraient reçu un surdiagnostic, d'après une étude publiée le 18 janvier dans JAMA Internal Medicine [1]. En cause : l'augmentation du dépistage au sein de cette population où la prévalence du tabagisme actif est inférieure à 5 % depuis 1980.
Des campagnes de promotion
À Taiwan, le dépistage n’est pas remboursé mais il est relativement bon marché (de 140 à 210 euros). Depuis 2004, Il a fait l’objet de campagnes de promotions auprès des femmes dans les médias et de la part des hôpitaux. Pour évaluer les effets de son intensification, les auteurs de l’étude ont analysé l'évolution de deux indicateurs complémentaires : l'incidence des cancers du poumon diagnostiqués à un stade précoce (stades 0 et 1), dont l'augmentation signale que davantage de cancers sont détectés rapidement, et l'incidence des cancers avancés (stade
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