La tomosynthèse réduit respectivement de 6,7 % et de 2,4 % la probabilité cumulée sur 10 ans d'obtenir au moins un faux positif par patiente lors des examens annuels et bisannuels de dépistage du cancer du sein, d'après une étude comparative multicentrique américaine publiée le 25 mars dans JAMA Network Open [1]. Pour arriver à cette conclusion, les auteurs ont analysé 2 969 055 examens de dépistage du cancer du sein collectés de manière prospective et réalisés sur 903 495 femmes dans 126 centres d'imagerie américains, entre 2005 et 2018.
Différents types de faux positifs
Dans cette analyse, les examens baseline ont été exclus par les chercheurs, ainsi que ceux des personnes ayant des antécédents de cancer du sein. 15 % des dépistages étudiés ont été réalisés par tomosynthèse, contre 85 % par mammographie numérique 2D. À partir de ces données, les auteurs ont calculé la probabilité cumulée qu'une femme obtienne sur une période de 10 ans au moins un résultat faux positif. Ces résultats fa
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