« La financiarisation entraîne une perte de qualité de la prise en charge des patients »
Jean-Philippe Masson, cogérant du groupe Tivoli Dôme Imagerie (Carcassonne) et président de la FNMR
En aucune façon je ne compte m’associer à un groupe financier : quand ce dernier prend la majorité dans un cabinet, les radiologues n’ont plus la main sur l’organisation de l’entreprise. De plus, le groupe financier a pour objectif d’augmenter la rentabilité pour faire une plus-value, puis revendre à un autre groupe financier. Cela diffère des radiologues libéraux, qui ont aussi une logique d’entreprise mais sont médecins avant d’être entrepreneurs. Or, à partir du moment où on ne vise que la rentabilité, on est beaucoup moins regardant sur la pertinence des examens, et on refuse certains examens pour privilégier ceux qui vont coûter plus cher. Il y a donc une perte de la qualité de la prise en charge des patients.
Les financiers prétendent que leur entrée au capital va permettre aux radiologues d’obten
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