Financiarisation

Quelle est votre opinion sur la financiarisation de la radiologie ?

Face à l’appel du pied toujours plus insistant des structures financières auprès des cabinets de radiologie, les avis des médecins sont très partagés, entre rejet total et attrait pour une association censée pérenniser et développer l’activité.

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Le 03/10/22 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:10 Lecture 4 min.

« Si un directeur financier estime que les radiologues ne font pas tourner l’appareil de façon suffisante, il va éventuellement aller chercher d’autres spécialités », prévient Laurent Verzaux (photo d'illustration). D. R.

« La financiarisation entraîne une perte de qualité de la prise en charge des patients »

Jean-Philippe Masson, cogérant du groupe Tivoli Dôme Imagerie (Carcassonne) et président de la FNMR

En aucune façon je ne compte m’associer à un groupe financier : quand ce dernier prend la majorité dans un cabinet, les radiologues n’ont plus la main sur l’organisation de l’entreprise. De plus, le groupe financier a pour objectif d’augmenter la rentabilité pour faire une plus-value, puis revendre à un autre groupe financier. Cela diffère des radiologues libéraux, qui ont aussi une logique d’entreprise mais sont médecins avant d’être entrepreneurs. Or, à partir du moment où on ne vise que la rentabilité, on est beaucoup moins regardant sur la pertinence des examens, et on refuse certains examens pour privilégier ceux qui vont coûter plus cher. Il y a donc une perte de la qualité de la prise en charge des patients.
Les financiers prétendent que leur entrée au capital va permettre aux radiologues d’obten

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François Mallordy

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