En IRM structurelle et fonctionnelle, des modifications cérébrales caractéristiques de la dépression sont visibles chez des jeunes asymptomatiques issus de familles à risque de développer cette pathologie, d'après une revue systématique publiée en octobre dans Developmental Cognitive Neuroscience par des chercheurs canadiens [1].
18 645 sujets à l’étude
L'étude s'est basée sur l'analyse de 44 articles regroupant 18 645 sujets asymptomatiques de moins de 25 ans issus de familles à haut risque de dépression (définies comme des familles dont au moins un des parents souffre d'une dépression chronique, ou a souffert d'importants symptômes dépressifs durant la majorité de la vie de son enfant) ou à bas risque (parents sans antécédents de maladies psychotiques et de troubles de l'humeur). L'objectif des auteurs était de déterminer si les enfants asymptomatiques issus de familles à terrain dépressif présentaient des anomalies cérébrales typiques de la dépression en IRM fonctionnelle et structure
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