Nouvelle modalité

Cyceron inaugure le premier appareil français d’imagerie par particules magnétiques

Installée en septembre 2022 à Caen, en Normandie, la première machine française de magnetic particle imaging permet au neuroradiologue interventionnel Maxime Gauberti et à ses collègues de développer de nouveaux agents de contraste pour mieux cartographier certains phénomènes inflammatoires chez la souris.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 15/06/23 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 4 min.

Installé en septembre 2022 sur la plateforme d'imagerie caennaise Cyceron, le MPI est couplé à un scanner et permet l'imagerie de souris. © Maxime Gauberti

En radiologie, la modalité magnétique par excellence est l'IRM. Mais connaissiez-vous son cousin en développement préclinique, le MPI ? Ces trois lettres constituent les initiales de magnetic particle imaging, ou « imagerie par particules magnétiques ». « Le MPI magnétise des traceurs superparamagnétiques qui se fixent sur des sites inflammatoires dans le corps, ce qui permet de les détecter en utilisant des champs magnétiques oscillants. Le rendu ressemble à une image de TEP », résume Maxime Gauberti, neuroradiologue interventionnel au CHU de Caen Normandie et membre du groupement d’intérêt scientifique Blood and Brain @ Caen Normandie. Depuis septembre 2022, ce groupement émanant de l'Inserm, du CHU de Caen Normandie et de l'université de Caen Normandie est la première structure française dotée d'un MPI, installé sur sa plateforme d'imagerie Cyceron.

Pas de signal endogène ni d'irradiation

Malgré ses 49 mm de diamètre interne et son champ de vue de 6 cm x 6 cm x 12 cm destiné à l'image

Il vous reste 83% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Bibliographie

  1. Martinez de Lizarrondo S., Jacqmarcq C., Naveau M. et coll., « Tracking the immune response by MRI using biodegradable and ultrasensitive microprobes », Science Advances, juillet 2022, vol. 8, n° 28. DOI : 10.1126/sciadv.abm3596
  2. Kiru L., Zlitni A., Tousley A. M. et coll., « In vivo imaging of nanoparticle-labeled CAR T cells », PNAS, janvier 2022, vol. 116, n° 6 e2102363119. DOI : 10.1073/pnas.2102363119

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

20 Mai

13:30

Une nouvelle IRM dernière génération de Siemens Healthineers est en service au CHU-IRMAS de Saint Etienne (42) depuis la fin du mois de janvier, informe le média IF Saint-Etienne.

7:30

La mise en œuvre d’un programme de leadership positif dans un service d’imagerie du sein aux États-Unis a permis d’améliorer la perception du climat de travail et l’engagement des employés, réduisant l’épuisement professionnel et les intentions de départ, indique une étude parue dans Radiology.
17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR