Équipements lourds

Une réforme des autorisations à l’épreuve du terrain

Il y a deux ans, la réforme des autorisations d’équipements lourds entrait en vigueur. Sur le terrain, à l’aune des projets régionaux de santé, les possibilités introduites par la réforme inspirent des espoirs et des attentes, mais aussi parfois une certaine perplexité.

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Aujourd'hui à 7:00 Lecture 8 min.

Dans de nombreuses régions, dans le public comme dans le privé, le potentiel exponentiel des nouvelles autorisations fait ressortir les fragilités sur les ressources humaines. © C. F.

Depuis l’implémentation en juin 2023 de la réforme des autorisations d’équipements lourds, les centres et services d’imagerie médicale peuvent désormais installer jusqu’à trois appareils sur simple déclaration à l’ARS. Les schémas régionaux de santé 2023-2028 s’organisent autour de cette réforme et des changements qu’elle implique.

Simplification des procédures

La réforme a notamment été conçue pour assouplir des procédures. « Je vois cette réforme comme le reflet de la simplification des processus de décision et l’amélioration de l’accès aux soins, déclare Étienne Le Maigat, directeur de l’offre de soins à l’ARS Pays de la Loire. Plutôt que de faire au coup par coup, alors même que les besoins sont énormes, désormais on autorise, et l’opérateur est bien mieux placé que nous pour savoir s’il faut un, deux, trois équipements. On pourrait dire que c’est inflationniste, mais les structures ne vont pas se mettre à installer des machines qui ne tournent pas. Il n’y a pas à ma connaissance d’é

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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21 Mai

16:31

Un plateau d’imagerie médicale équipé d’un scanner, de deux IRM, ainsi que d’une salle de mammographie, de deux salles de radio et trois salles d’échographie, devrait voir le jour à Châteaulin dans le Finistère d’ici 2028, annonce Ouest France.

13:30

Deux marqueurs visibles à l’IRM, le HARM et le GLOS, témoignent d’une fuite de gadolinium dans le liquide céphalorachidien après un AVC, mais leur interprétation reste limitée par des méthodologies d’études non standardisées. Une étude parue dans Neuroradiology, souligne l’importance d’une exploration plus détaillée de leur localisation, de leur étendue ou de leur gravité pour affiner leur rôle dans le diagnostic et le suivi des troubles neurovasculaires.

7:50

L’IRM avec écho de gradient peut détecter des hémorragies subtiles à la suite d’une thrombectomie mécanique qui ne sont pas observées au scanner, et les deux modalités offrent des informations complémentaires, indique une étude parue dans la revue Neuroradiology.
20 Mai

16:27

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