Outil classique et essentiel au service d’urgence (SU), le scanner cérébral a subi une hausse d’utilisation de 30 % depuis 2007 entraînant : hausse des coûts de la santé, exposition accrue aux rayonnements ionisants, impact environnemental des scanners plus important. Analysant la pertinence et la qualité des demandes de scanner cérébrale, des chercheurs ont constaté dans une étude monocentrique [1], qu'une majorité était inadéquate en qualité (79 %). Des demandes de mauvaises qualités corrélées à un taux de 25 % d'examens non pertinents.
Qualité et pertinence : deux éléments, deux évaluations
Entre le 1er janvier et le 30 avril, un radiologue a analysé les 2 908 demandes consécutives de scanner cérébrale émises par le SU du centre public multinational de Rovereto et Arco (Italie). À partir des données extraites du dossier médical le radiologue a évalué la qualité des demandes cérébrales (RI-RADS - Reason for Exam Imaging Reporting and Data System, A-B à adéquate, C-D à inadéquate), et
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