Après les protestations, les radiologues libéraux passent à l’action. La Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) les appelle à faire grève le 23 mars contre la baisse des forfaits techniques et la suppression du modificateur Z radiologique décidées par l’Assurance maladie en janvier. « L’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), a rejeté notre ultimatum et refusé de suspendre ces deux mesures qui pénalisent les capacités d’investissement des structures de radiologie en secteur libéral mais aussi à l’hôpital », a justifié son président Jean-Philippe Masson ce jeudi 2 mars lors d’une conférence de presse.
Grève des rendez-vous téléphoniques et sensibilisation des patients
Cet arrêt de travail sera suivi jusqu’au 31 mars par une grève de la prise de rendez-vous téléphoniques en IRM. « Ils seront pris par courrier », annonce Jean-Philippe Masson, en précisant que les urgences resteront assurées. La FNMR va en outre diffuser des brochures et des affiches dans les cabinets pour sensibiliser les patients. Elle les invite également à signer une pétition « pour que soit préservée une imagerie médicale moderne au bénéfice de tous les patients. »
Hospitaliers et internes pourraient se joindre au mouvement
Le syndicat se dit soutenu par l’ensemble de la profession. « Libéraux, hospitaliers et internes exigent eux aussi le retrait de ces mesures, et les syndicats polycatégoriels sont derrière nous », assure Jean-Philippe Masson. Le Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH) pourrait se joindre au mouvement, de même que l’Union nationale des internes en radiologie, annonce-t-il. Les radiologues libéraux se préparent à un mouvement de longue durée. « Le bras de fer avec la CNAM se poursuivra jusqu’à la discussion du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale », promet la FNMR, qui dénonce « l’absurdité de mesures comptables qui agissent contre l’investissement ».
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