Avec un scanner 320 barrettes et un mode d’exploration multi phases, il serait possible de réduire la dose de produit de contraste (PDC) de moitié et la dose de rayonnement de 25 à 33 % pour un scanner hépatique à 80 kV. C’est ce que viennent de démontrer des chercheurs japonais dans une étude publiée en février 2017 dans European Radiology.
Deux protocoles d’étude
Ils ont mené leurs travaux sur 60 patients. Trente d’entre eux présentaient une insuffisance rénale (eGFR < 45 ml/min/1,73 m²). Ils ont passé un scanner à 80 kVp avec l’injection d’une dose de produit de contraste iodé de 300 mgI/kg. Les autres patients ne souffraient pas d’insuffisance rénale (eGFR > 60 ml/min/1,73 m²). Ils ont passé un scanner avec le protocole conventionnel de 120 kVp et la dose standard de 600 mgI/kg de produit de contraste.
Pas de différence significative de qualité d’image
Les chercheurs constatent que le rapport signal sur bruit et le contraste sont équivalents dans les deux protocoles. Il n’y a pas de différence significative dans le rapport signal sur bruit de tous les sites anatomiques. Il n’y en a pas non plus pour les scores visuels de la qualité d’image dans sa globalité. Enfin, l’indice de dose scanographique de volume et l’estimation de dose spécifique par taille sont inférieurs d’environ 25 à 30 % pour le protocole de 80 kVp.
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