Dépistage

IRM de la prostate : anatomie et lésions bénignes

Pour rechercher une lésion évocatrice de cancer sur une IRM de la prostate, il faut connaître l’anatomie zonale de la prostate et ses variantes, les caractères du signal de chaque zone, les variantes anatomiques et les signes des principales affections bénignes en utilisant les trois séquences de référence : T2w, diffusion et perfusion.

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Le 13/04/17 à 15:00, mise à jour hier à 14:07 Lecture 18 min.

La prostate est un vrai « cocktail » en matière d’intensité de signal, pour ses variations de forme, de taille, de contours, de composition. D. R.

Interpréter une IRM de la prostate, c’est avant tout rechercher des lésions évocatrices de cancer et, si elles existent, préciser leur localisation en termes de sectorisation, leur niveau de risque d’après la classification PI-RADS V2 et déterminer si elles sont confinées à la glande [1] [2]. Cela suppose de connaître l’anatomie zonale de la prostate, les caractères du signal de chaque zone, les variantes anatomiques et les signes des principales affections bénignes en utilisant les trois séquences de référence : T2w, diffusion et perfusion.

Technique d’examen

L’examen est réalisé sur une machine de champ 1,5 ou 3 T. Il faut respecter un délai de 8 semaines après une série de biopsies afin d’éviter les artefacts hématiques. Ceux-ci apparaissent en hypersignal sur la séquence T1w sans injection. Il est donc toujours préférable de programmer l’examen avant une indication éventuelle de biopsie. Il n’existe pas de véritable consensus sur la préparation du patient. Néanmoins, il convient de s

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Auteurs

Daniel Portalez

Radiologue à l'Institut universitaire du cancer Toulouse-Oncopôle

Toulouse (31)

Bibliographie

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  2. Weinreb J. C. et coll., « PI-RADS Prostate Imaging – Reporting and Data System: 2015, Version 2 », Eur Urol, Janvier 2016, vol. 69, n° 1, p. 16-40. DOI : 10.1016/j.eururo.2016.04.017
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  10. Bhowmik N. M. et coll., « Benign causes of diffusion restriction foci in the peripheral zone of the prostate : diagnosis and differential diagnosis », Abdom Radiol (NY), mai 2016, vol. 41, n° 5, p. 910-918. DOI : 10.1007/s00261-016-0719-6
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  12. Panebianco V. et coll., « Pitfalls in interpreting mp-MRI of the prostate: A Pictorial Review with Pathologic Correlation », Insights Imaging, décembre 2015, vol. 6, n° 6, p. 611-30. DOI : 10.1007%2Fs13244-015-0426-9
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  15. Nghiem H. T. et coll., « Cystic lesions of the prostate », Radiographics, juillet 1990, vol. 10, n° 4, p. 635-650. DOI : 10.1148/rg.2015140316.
  16. Barrett T. et coll., « Value of the hemorrhage exclusion sign on T1-weighted prostate MR images for the detection of prostate cancer », Radiology, juin 2012, vol. 263, n° 3, p. 751-757. DOI : 10.1148/radiol.12112100
  17. Villeirs G. et coll., « T2w MRI of the prostate. Anatomy and pathology », 5th ESUR Teaching Course on Prostate MRI, Nijmegen, 25-26 juin 2015.

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