Cela fait longtemps qu’on parle de la catégorie A pour les manipulateurs de la fonction publique hospitalière (FPH), sans jamais la voir venir. Fin 2016, la Direction générale de l’offre de soins du ministère de la Santé annonçait que « le classement du corps en catégorie A est effectivement programmé pour le 1er trimestre 2017 ». Le trimestre a pris fin le 31 mars 2017… sans voir sa mise en place. Mi-mars 2017, un projet de décret portant statut particulier du corps des manipulateurs d’électroradiologie médicale de la catégorie A de la FPH et un second relatif au classement indiciaire applicable au corps des manipulateurs d’électroradiologie médicale de la catégorie A de la FPH ont été présentés au Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière (CSFPH) du 16 mars 2017. Un arrêté relatif à l’échelonnement indiciaire du corps des manipulateurs d’électroradiologie médicale de la catégorie A de la FPH, également en projet, a été présenté.
Six mois pour faire un choix
Comme prévu, le projet de décret « prévoit des dispositions transitoires relatives à la constitution initiale du corps, dans le cadre du droit d’option mentionné à l’article 37 de la loi du 5 juillet 2010 » ouvert aux manips régis par le décret n° 2011-748 du 27 juin 2011. Les manipulateurs auraient 6 mois pour choisir de passer en catégorie A, ou rester en catégorie B. Les agents reclassés, bénéficiaires de la conservation de leur indice à titre personnel, auraient droit à une majoration de 2 points de leur indice de traitement.
Plus de majoration pour pénibilité
Lors du CSFPH du 16 mars 2017, la Confédération générale du travail (CGT) a déclaré étudier le décret et souligne que « le passage en catégorie A, qui bien que ne changeant en rien la pratique professionnelle au quotidien, fait perdre la pénibilité aux professionnels, sans raison valable ». Elle rappelle également que « le nouveau décret n° 2016-1672 du 5 décembre 2016 relatif aux actes et activités réalisés par les manipulateurs d’électroradiologie médicale a donné de nouvelles responsabilités aux professionnels, donc une charge de travail accrue, et ce, sans leur apporter de reconnaissance supplémentaire ».
Maintenant, il faut que ces projets soient validés et publiés au Journal officiel.
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