Nouvelles technologies

« Les réseaux sociaux permettent d’être plus proches des patients »

La Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) organisait le 9 juin une formation à l’utilisation des réseaux sociaux. Entretien avec Éric Chavigny, vice-président chargé de mission à la communication et aux partenariats à la FNMR, sur les enjeux et les opportunités de la présence sur le web.

Le 28/06/17 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:25 Lecture 2 min.

Pour Eric Chavigny, les réseaux sociaux sont une opportunité de communication "à condition de respecter les codes de déontologie médicale". D. R.

Docteur Imago / Pourquoi la FNMR a-t-elle mis en place cette formation aux réseaux sociaux ?

Éric Chavigny / Comme les entreprises radiologiques sont de plus en plus difficiles à gérer du fait de leur croissance, des contraintes économiques et des regroupements, nous avons eu l’idée de créer un cycle de formation sur le management. Dans notre formation universitaire, ce volet n’est pas tellement abordé. Nous essayons donc de donner quelques outils aux médecins radiologues et la communication numérique en fait partie. Aujourd’hui, le numérique est présent partout. Nous avons des smartphones, nous sommes beaucoup sur les réseaux sociaux. Pour les radiologues comme pour tous les médecins, c’est un moyen de communiquer entre confrères et avec les patients. Cela permet d’avoir accès à certaines informations et aussi d’expliquer ce que nous faisons.

D. I. / De quelle manière les radiologues peuvent-ils être présents sur les réseaux sociaux ?

É. C. / On peut faire beaucoup de choses sur les réseaux sociaux, à condition de respecter les codes de déontologie. Il faut que les informations que nous délivrons soient vérifiées et nous ne devons pas faire de publicité. On peut, par exemple, expliquer comment se réalise un scanner ou une IRM. On peut aussi faire des infographies et des petites vidéos. C’est un moyen d’être plus près des patients. Dans l’enquête citoyenne demandée par le ministère de la Santé pour évaluer le dépistage du cancer du sein, l’un des reproches qui était fait à la profession était le manque de communication. Il y a la communication directe que nous faisons quand nous recevons le patient, et il y a tout ce qui est fait en amont et après la consultation. Les réseaux sociaux entrent dans ce cadre. Cette formation était un moyen de sensibiliser les radiologues sur l’intérêt d’être présents mais de ne pas faire n’importe quoi sur les réseaux sociaux.

D. I. / Comment s’est déroulée la formation du 9 juin ?

É. C. / La population de médecins radiologues était plutôt venue pour savoir comment les choses fonctionnent en pratique. En effet, tout le monde ne connaît pas tous les réseaux sociaux et les manières d’optimiser leur utilisation. Il y avait un atelier pratique pour apprendre à bien paramétrer son compte Facebook, comment communiquer sur Twitter, etc. Je le répète : le but ce n’est pas d’apprendre à faire du marketing, mais d’être plus proche des patients.

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

02 Juin

16:00

L'entreprise Advanced Accelerator Applications a retiré le 9 mai sa demande d'utilisation de Lutathera® (177Lu-DOTATATE) dans le traitement des adultes nouvellement diagnostiqués de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques, informe l'Agence européenne des médicaments (EMA). Lutathera® continue toutefois à être autorisé chez les adultes souffrant de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques métastatiques ou non résécables qui ne répondent pas au traitement, conformément à la récente étude positive NETTER-2.

13:30

La professeure de radiologie et présidente du bureau de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM) Isabelle Thomassin-Naggara a rappelé qu'une saisine de la Haute Autorité de santé (HAS) porte sur le fait d'avancer l'âge d’entrée dans le dépistage organisé du cancer du sein à 45 ans, le 16 mai à l'occasion de la 7e édition du congrès RAD à Angers (49). Cette saisine, issue de la direction générale de la santé (DGS), fait partie de la liste des productions de la HAS programmées pour 2025, et les travaux devraient débuter cette année.

7:30

Lors du 7e congrès Radiologie aujourd'hui et demain (RAD), ce 16 mai à Angers (49), le professeur de radiologie et secrétaire général de la Société française de radiologie (SFR) Alain Luciani a annoncé que la SFR a engagé une démarche pour « parler de la radiologie au primaire », dans le cadre d'un module de formation de primaire intitulé « le squelette ». L'objectif serait d'améliorer la connaissance de la radiologie dans le public, voire d'augmenter l'adhésion aux dépistages.
30 Mai

16:00

Le radiologue interventionnel Mehdi Lebbadi a publié sur LinkedIn un appel à ses confrères à participer au #RIchallenge, du 1er au 10 juin. Visant à mettre en valeur la RI auprès des médecins et du public, ce défi vise à publier sur LinkedIn pour chaque participant 10 publications (une par jour) sur un sujet en lien avec la RI. Le vainqueur (le post ayant généré le plus d'interactions) sera récompensé le 12 juin par le Trophée GuERI com lors des JFICV 2025 à Arles, annonce le praticien.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR