Organisation du système de santé

La médecine de ville joue la carte de la complémentarité avec les GHT

Lors de sa journée de rentrée qui se déroulait le 6 octobre, le Centre national des professionnels de santé a consacrée une longue discussion aux nouveaux dispositifs organisationnels entérinés par la loi de modernisation de notre système de santé. Les intervenants ont notamment abordé le sujet des GHT et de la médecine de ville, deux acteurs qui doivent se structurer et établir « un véritable partenariat » au niveau des territoires.

Le 20/10/17 à 11:00, mise à jour aujourd'hui à 15:23 Lecture 1 min.

Jean-Paul Ortiz, le président de la CSMF, estime que les soins de ville doivent établir "un véritable partenariat" avec les GHT. © C. F.

Pour mieux comprendre le fonctionnement des nouvelles structures issues de la loi Touraine, le Centre national des professionnels de santé (CNPS) organisait le 6 octobre une session dédiée à ce thème lors de sa journée de rentrée.

Une nouvelle articulation de la prise en charge

Parmi les dispositifs organisationnels destinés à organiser l’offre de soins qui ont été évoqué lors de cette journée, on retrouve les Groupements hospitaliers de territoire (GHT) au sein desquels plusieurs structures de soins d’un même bassin de population établissent un projet médical partagé, ainsi que les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) qui se composent de professionnels de santé regroupés en équipes de soins primaires et qui concourent à la structuration des parcours de santé.

Un partenariat entre les GHT et la médecine de ville

Jean-Paul Ortiz, le président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), a insisté sur l’importance du rôle de la médecine de ville dans cette organisation : « Il est indispensable que les soins de ville se structurent, non pas en opposition par rapport aux GHT mais dans le cadre d’un réel partenariat, de façon cohérente au niveau des territoires. Pour cela, nous ne devons pas rester isolés. Si nous sommes inclus dans des CPTS, nous deviendrons de véritables acteurs au même titre que les GHT. Ce n’est pas une logique d’affrontement, mais une logique de complémentarité », souligne-t-il.

« Éviter le recours désordonné à l’hôpital »

Pour le président de la CSMF, les médecins de ville doivent s’approprier cette structuration et participer activement au dialogue des professionnels de santé sur les territoires : « Je suis persuadé que, progressivement, les soins de ville doivent s’organiser de façon simple et efficace avec un objectif qui permettra d’éviter le recours désordonné à l’hôpital et de mieux coordonner l’ensemble de la prise en charge, déclare-t-il. Au final, ce sera un mieux pour la population mais aussi pour les professionnels de santé concernés parce qu’ils auront une qualité de vie professionnelle qui s’améliorera. »

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

03 Juin

16:31

Le centre hospitalier de Castelnaudary (11) a inauguré un nouveau scanner, annonce le site actu.fr.

13:26

L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection et l'agence régionale de santé Île-de-France ont autorisé l'institut Gustave-Roussy (94) à mener des essais cliniques de phase I en médecine nucléaire. Dans ce cadre, l'établissement annonce avoir traité une patiente atteinte d'un cancer du sein grâce à un nouveau radiopharmaceutique.

7:30

Un angioscanner de la tête au cou étendu à au moins 6 cm sous la carène trachéale peut améliorer la détection des thrombus cardio-aortiques sans perte de temps chez des personnes prises en charge pour une suspicion d'AVC aigu. Étude.
02 Juin

16:00

L'entreprise Advanced Accelerator Applications a retiré le 9 mai sa demande d'utilisation de Lutathera® (177Lu-DOTATATE) dans le traitement des adultes nouvellement diagnostiqués de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques, informe l'Agence européenne des médicaments (EMA). Lutathera® continue toutefois à être autorisé chez les adultes souffrant de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques métastatiques ou non résécables qui ne répondent pas au traitement, conformément à la récente étude positive NETTER-2.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR