Franck Sergerie

« Entre radiologie et distillerie, les connaissances en physique se recoupent »

Radiologue à Québec, au Canada, Franck Sergerie dirige également une distillerie de gin qu’il a lui-même créée. Entre sa vocation médicale et sa passion pour les alambics, il nous raconte son parcours insolite et la façon dont il concilie ses deux activités.

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Le 19/12/17 à 16:00, mise à jour hier à 14:13 Lecture 2 min.

Le radiologue Franck Sergerie a créé sa distillerie de gin mais n'a pas pour autant abandonné la radiologie, qu'il continue d'exercer en libéral. © Caroline Grégoire

Docteur Imago / Pourquoi avoir choisi la radiologie comme spécialité ?

Franck Sergerie / À la fin des études médicales générales, j'avais beaucoup de misère à me limiter à un champ de spécialité précis. J'aimais tout ! L'imagerie médicale est la spécialité qui rejoint toutes les sphères de la pratique médicale. C'est le domaine le plus vaste de la médecine à mon avis. Un bon radiologue doit maîtriser autant les connaissances en imagerie médicale que les habiletés cliniques. J'avais également un intérêt chirurgical. La radiologie d'intervention me semblait donc le choix évident pour concilier tous mes intérêts.

D. I. / Comment vous est venue l’idée de produire du gin et de créer votre distillerie ?

F. S. / Comme bien souvent, un événement anodin a été déterminant. Pendant des lectures de revues en avion, j'étais tombé sur un article qui traitait des whiskys japonais. Il disait que ceux-ci étaient de première classe, au point de supplanter les whiskys écossais et irlandais. C'était la bou

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Carla Ferrand

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