Imagerie du sein

IRM mammaire : indications, technique de réalisation et bases d’interprétation

L’IRM occupe une place importante dans le dépistage et la prise en charge des pathologies mammaires. Cet article rappelle ses indications, décrit le protocole d’examen suivi à l’hôpital de Vannes (56) et donne les clés pour une bonne interprétation.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 26/01/18 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 14:06 Lecture 9 min.

L’IRM est un examen très sensible et indépendant de la densité du sein. Elle est, en revanche, peu spécifique, ce qui limite sa performance. © N. M.

La mammographie est l’examen de référence de dépistage du cancer du sein. Sa sensibilité, c'est-à-dire sa capacité à détecter une lésion, varie avec la densité du sein. Performante pour les seins graisseux, elle est plus limitée pour les seins denses. À l’inverse, l’échographie offre de meilleurs résultats dans l’exploration des seins denses et complète donc l’investigation. L’association de ces deux techniques d’imagerie conventionnelle peut conduire à la réalisation d’une biopsie si nécessaire afin de déterminer la nature exacte de l’éventuelle lésion.
Depuis quelques années, l’IRM prend une place importante dans la prise en charge de la pathologie mammaire. Toutefois, l’indication de l’examen doit être bien ciblée, car si l’IRM est un examen très sensible et indépendant de la densité du sein, elle est, en revanche, peu spécifique, ce qui limite sa performance. L’interprétation d’une IRM doit toujours tenir compte de l’interrogatoire (antécédents, contexte familial), de l’examen clini

Il vous reste 92% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Nicole Mahé

Manipulatrice d'électroradiologie médicale

Centre hospitalier Bretagne Atlantique, Vannes (56)

Bibliographie

  1. Chopier J., Thomassin-Naggara I., De Bazelaire C., Ateliers d’IRM mammaire, Assistance publique – Hôpitaux de Paris, septembre 2011.
  2. Kermarrec E., Taieb S., Poncelet E., Ceugnart L., IRM mammaire : kit d’auto-enseignement, centre hospitalier régional universitaire de Lille, 2007, pe.sfrnet.org. Site consulté le 8 janvier 2017.
  3. Taourel P., Prat X., Granier C., Suau A., et coll., IRM du sein, Sauramps medical, 2007, 237 pages.
  4. Poster Bayer Healthcare, « IRM mammaire – Lexique – L’essentiel pour décrire et définir les informations obtenues en IRM mammaire ».

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

21 Nov

15:34

Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

13:17

L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

7:09

Une étude évaluant plusieurs grands modèles de langage a montré que le modèle OpenAI o3 obtenait la meilleure précision à l’examen national japonais des techniciens en radiologie, atteignant 90 % de réussite.
20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR