Relation avec les patients

« La visibilité médicale des radiologues a des progrès à faire »

L’arrivée de nouvelles technologies et l’évolution des doctrines en matière de santé publique remettent en question le rôle traditionnel des radiologues. Pour assurer leur avenir, ils auraient tout intérêt à se rapprocher des patients, après des années de relation distendue.

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Le 24/01/18 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:23 Lecture 5 min.

Comme le rappelle le G4 dans son Référentiel métier et compétences, le radiologue doit être capable entre autres « d'établir une relation d’écoute empathique » avec les patients (photo d'illustration). © Virginie Facquet

À la frontière entre le monde des hommes et celui des machines, le radiologue est souvent tiraillé entre les différentes facettes de son métier. L’interprétation des examens peut prendre le pas sur les consultations. Pourtant, la relation avec le patient fait partie intégrante de sa mission médicale.

« Percevoir l’attente de l’autre »

Le Conseil professionnel de la radiologie médicale française (G4) le rappelle dans son Référentiel métier et compétences du médecin radiologue [1]. Au-delà des compétences techniques, le document, publié en 2010, décrit les aptitudes requises en matière de savoir-faire relationnel. Le radiologue doit ainsi être capable « de percevoir l’attente de l’autre, établir une relation d’écoute empathique », « de s’assurer que le patient a bien compris », « d’informer le patient du diagnostic, mais aussi du traitement préconisé », « d’aider le patient à décider lui-même », « d’adapter son langage aux différents niveaux sociaux et/ou culturels », ou encore « d’affront

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Mission évaluation des compétences professionnelles des métiers de santé, Conseil professionnel de la radiologie médicale française, Référentiel métier et compétences du médecin radiologue, octobre 2010. http://www.sfrnet.org/rc/org/sfrnet/htm/Article/2012/20120207-102428-531/src/htm_fullText/fr/Referentiel_Radiologue_2010-10_vLight-Finale.pdf. Site consulté le 22 janvier 2018.

Discussion

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  1. Pascale Bruscopour une fois que le médecin regarde ses patients ce sont eux qui regardent l'ordi !!! lol le monde à l'envers
    Il y a 7 ans

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La Société européenne de radiologie pédiatrique publie ses recommandations sur le protocole clinique d'IRM post-mortem fœtale et néonatale. Au minimum, des séquences isovolumétriques 3D pondérées en T1 et T2 du cerveau et du corps doivent être réalisées (étude).

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Dans une décision du 22 mai 2025, l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), modifie la liste des actes médicaux pris en charge. Parmi les changements : la prise en charge à 100 % d’un scanner thoracique pour le dépistage du cancer du poumon, et l’inscription provisoire d’actes de destruction de lésion de la prostate par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU).
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