Sûreté nucléaire

La radiologie interventionnelle toujours dans le collimateur de l’ASN

L’Autorité de sûreté nucléaire a enregistré une dizaine d’événements significatifs de radioprotection de niveau 2 en 2017. La moitié en radiothérapie, l’autre moitié en radiologie interventionnelle. Pour y remédier, elle prévoit de renforcer la formation continue et d’instaurer un contrôle de qualité en imagerie.

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Le 31/01/18 à 16:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 2 min.

« La radiologie interventionnelle est un enjeu montant pour la sûreté nucléaire », a déclaré Pierre-Franck Chevet, président de l'ASN, lors de ses vœux à la presse. © J. H.

En 2017, l’Autorité de sûreté nucléaire a classé 7 événements significatifs de radioprotection au niveau 2 des échelles de mesure (INES ou ASN-SFRO en radiothérapie). Un chiffre livré par son président Pierre-Franck Chevet le 29 janvier 2018, lors de ses vœux à la presse et au personnel. Le niveau 2 correspond à un incident qui a entraîné une contamination ou une surexposition importante.

[contenu_encadre img="" titre="L’échelle INES" auteur="" legende="" credit=""]Les acteurs du secteur du nucléaire de proximité (activités médicales, industrielles et de recherche) sont tenus de déclarer à l’ASN les incidents liés aux rayonnements ionisants qui pourraient avoir des conséquences réelles ou potentielles sur les travailleurs, le public, les patients ou l’environnement. Cette dernière les classe sur l’échelle INES, pour International Nuclear Event Scale - échelle internationale de classement des événements nucléaires. Elle compte 8 échelons. L’échelon 0 correspond à un écart sans conséquenc

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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