En économie ou en sciences, on qualifie de « disruptive » - du latin « briser », « rompre » - une innovation qui modifie en profondeur un système établi. Le mardi 30 janvier, au Symposium sur le scanner volumique 1, Frank Lexa, professeur de radiologie à l’hôpital universitaire d’Arizona, à Tucson (Etats-Unis), a évoqué ce type de technologies dans le secteur de l’imagerie et leurs effets sur la pratique des radiologues.
Les défis sont nombreux…
Parmi les « disruptions » avec lesquelles les radiologues devront composer, beaucoup remettent en cause leur valeur ajoutée. Entre la concurrence des autres spécialités médicales et l’intelligence artificielle, ils ne manquent pas de défis à relever. Frank Lexa cite notamment l’évolution des technologies « qui permettent aux non-radiologues de faire de l’imagerie », les robots qui peuvent réaliser des procédures interventionnelles, ou encore les systèmes informatiques « capables d’extraire plus d’informations que l’œil humain ».
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