Activité hospitalière

« Le statut de praticien hospitalier doit être plus souple et mieux adapté à nos contraintes »

Alors que le taux de postes vacants de radiologues dans le secteur public dépasse les 40 %, Docteur Imago s’est interrogé sur le statut des praticiens hospitaliers. Pose-t-il problème ? Faut-il le changer ? Pour Frank Boudghene, président du Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH), il mériterait d’être dépoussiéré et plus en phase avec la réalité du terrain.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 08/02/18 à 12:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 3 min.

Le président du SRH Frank Boudghene plaide pour une évolution du statut de PH qui date de 1981 et « ne correspond pas à la réalité des établissements ». © Virginie Facquet

Le statut de praticien hospitalier (PH) est très rigide et totalement uniforme, alors qu’il touche des spécialités aux activités très diverses. Il y a des spécialités qui n’ont pas forcément de gardes et d’astreintes, et d’autres qui sont très postées, comme la radiologie, l’anesthésie et la chirurgie. Ces dernières sont d’ailleurs les plus en souffrance à l’hôpital, justement parce que nous avons le même statut alors que nous avons des contraintes particulières. Nous sommes très en prise avec les urgences, les actes lourds, l’interventionnel, etc. Tout cela concourt à rendre nos spécialités plus exposées, avec plus de souffrance au travail, plus de burnout.

Une solution pourrait être de mettre en place un socle commun, avec une certaine souplesse. Le statut de PH est un peu daté puisqu’il remonte à 1981. Or, dans le domaine de la radiologie, il y a eu beaucoup d’évolutions en près de 40 ans. Nous sommes une des disciplines les plus innovantes, ce qui nécessite une adaptation aux avancé

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR