Projet pluridisciplinaire

Radiologues et psychiatres s’allient pour améliorer l’accès à l’IRM

Dans les Hauts-de-France, des radiologues et des psychiatres se sont regroupés au sein du projet Psymac. Objectif : rendre plus accessibles les examens d’imagerie pour les patients de psychiatrie, un domaine dans lequel l’IRM pourrait jouer un rôle déterminant.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 25/05/18 à 15:00, mise à jour hier à 15:20 Lecture 2 min.

Dans le domaine de la psychiatrie, l'IRM pourrait permettre d’influencer positivement la prise en charge des patients (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

Dans une tribune publiée en février par le quotidien Le Monde, trois professeurs du CHRU de Lille, le neuroradiologue Jean-Pierre Pruvo, les psychiatres Renaud Jardri et Pierre Thomas, plaidaient pour l’amélioration de l’accès à l’imagerie médicale, en particulier l’IRM, en psychiatrie. « La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait déclaré lors d’un discours qu’il fallait soutenir la discipline psychiatrique. Nous souhaitions profiter de cette réflexion globale pour sensibiliser des collègues psychiatres et radiologues sur l’importance d’avoir à disposition une imagerie de qualité, notamment pour le diagnostic différentiel », explique Renaud Jardri.

Quand l’IRM change la donne

La question du potentiel de l’imagerie pour le diagnostic en psychiatrie est dans l’air du temps. « C’est quelque chose qui bouillonne en ce moment dans les publications, constate Renaud Jardri. L’imagerie pourrait permettre d’influencer positivement la prise en charge des patients. L’exemple le plus emblématique con

Il vous reste 72% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR