Politique de santé

Un accord au cœur de la stratégie du ministère de la Santé

L’accord FNMR - CNAM illustre le changement de philosophie des autorités sur la question des dépenses de santé. Quand ses prédécesseurs semblaient tout miser sur les baisses de remboursements, la ministre Agnès Buzyn a fait de l’incitation à la pertinence l’une des principales sources d’économies pour le quinquennat.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 18/06/18 à 11:00, mise à jour aujourd'hui à 14:24 Lecture 1 min.

La pertinence et la révision de la tarification des actes sont deux des chantiers de la stratégie nationale élaborée par Agnès Buzyn. © J. H.

Le protocole paraphé en avril par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) a tous les airs d’un porte-drapeau de la « stratégie nationale de santé » de la ministre Agnès Buzyn. Présentée en février dernier, cette dernière est la feuille de route de la politique de la santé pour le quinquennat. Elle définit 5 chantiers, dont la pertinence des soins et la tarification. L’amélioration de la pertinence doit non seulement renforcer la qualité du service mais aussi limiter les dépenses évitables. « On estime à entre 20 et 30 % la part des prescriptions non pertinentes », avance le ministère. Parmi ces dernières, « l’utilisation des rayonnements ionisants à des fins médicales ».

Réviser les modèles de financement

Pour développer cette culture de la pertinence, les services d’Agnès Buzyn veulent réviser les modèles de financement. Objectif : « qu’ils incitent à la qualité et à la pertinence des soins et non pas seulement au volume

Il vous reste 45% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Commenter cet article
  1. cadresimagerie@ch-carcassonne.frBonjour, Le problème réside dans le fait : - d'entrer dans les compétences médicales - de définir : qui mettre dans l'item "obligation de moyens" - d'entrer dans les pratiques médicale avec l'auto-prescription des Radiologues privés ADS
    Il y a 7 ans

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

09 Déc

16:00

L'entreprise Agfa annonce la suppression de 145 postes en Belgique, due à l'accélération du déclin du film radiologique sur le marché mondial (communiqué).

14:00

Une étude passe en revue l'utilité des algorithmes basés sur l'IA et l'apprentissage automatique pour faciliter efficacement le triage et rationaliser le flux de travail en radiologie pédiatrique.

7:23

L'arrêté du 5 décembre 2025 fixe à 295 le nombre maximum d'autorisations d'exercice des personnes titulaires d'un diplôme permettant l'exercice, dans le pays d'obtention de ce diplôme, de la profession de médecin, pour la période du 15 décembre 2025 au 15 décembre 2026. Pour la radiologie, le nombre d'autorisations est fixé à 3. Ces personnes doivent avoir satisfait à des épreuves de vérification des connaissances, précise l'arrêté.
08 Déc

16:12

Le scanner double-énergie en scanner n’apporte pas de supériorité technique constante par rapport au scanner standard pour la résolution en contraste des métastases hépatiques hypovasculaires, selon une méta-analyse.

11:00

Bayer a présenté au RSNA les premiers résultats pédiatriques de son étude QUANTI, montrant que son agent de contraste IRM gadoquatrane offre un profil pharmacocinétique et une sécurité comparables à ceux de l’adulte, tout en réduisant de 60 % la dose (communiqué).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR