Politique de santé

Un accord au cœur de la stratégie du ministère de la Santé

L’accord FNMR - CNAM illustre le changement de philosophie des autorités sur la question des dépenses de santé. Quand ses prédécesseurs semblaient tout miser sur les baisses de remboursements, la ministre Agnès Buzyn a fait de l’incitation à la pertinence l’une des principales sources d’économies pour le quinquennat.

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Le 18/06/18 à 11:00, mise à jour hier à 15:09 Lecture 1 min.

La pertinence et la révision de la tarification des actes sont deux des chantiers de la stratégie nationale élaborée par Agnès Buzyn. © J. H.

Le protocole paraphé en avril par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) a tous les airs d’un porte-drapeau de la « stratégie nationale de santé » de la ministre Agnès Buzyn. Présentée en février dernier, cette dernière est la feuille de route de la politique de la santé pour le quinquennat. Elle définit 5 chantiers, dont la pertinence des soins et la tarification. L’amélioration de la pertinence doit non seulement renforcer la qualité du service mais aussi limiter les dépenses évitables. « On estime à entre 20 et 30 % la part des prescriptions non pertinentes », avance le ministère. Parmi ces dernières, « l’utilisation des rayonnements ionisants à des fins médicales ».

Réviser les modèles de financement

Pour développer cette culture de la pertinence, les services d’Agnès Buzyn veulent réviser les modèles de financement. Objectif : « qu’ils incitent à la qualité et à la pertinence des soins et non pas seulement au volume

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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Discussion

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  1. cadresimagerie@ch-carcassonne.frBonjour, Le problème réside dans le fait : - d'entrer dans les compétences médicales - de définir : qui mettre dans l'item "obligation de moyens" - d'entrer dans les pratiques médicale avec l'auto-prescription des Radiologues privés ADS
    Il y a 6 ans

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