Délégation de tâches

L’expérience d’un manipulateur en échographie

Kévin Ligabue, manipulateur d’électroradiologie médicale, réalise des actes d’échographie dans le cadre d’un protocole de coopération mis en place par l’hôpital Tenon (Assistance publique – Hôpitaux de Paris). Dans cet article, il décrit sa formation et ses premiers pas dans cette nouvelle fonction.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 11/07/18 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:22 Lecture 7 min.

La loi du 21 juillet 2009 a créé un cadre légal pour la coopération professionnelle, ouvrant la voie aux délégations de tâches en échographie (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

Introduction

En 2002, le président de la République, Jacques Chirac, commande à Jean-François Mattei, ministre de la Santé, un rapport visant à résoudre le problème de la future démographie médicale. Ce dernier en confie la rédaction à Yvon Berland, spécialiste en néphrologie, qui rend ses travaux en 2004.
Parmi les pistes avancées, il préconise la délégation de certaines activités médicales à des professionnels paramédicaux ayant reçu une formation spécifique. Il y est notamment question de l’échographie. Il faut attendre la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires pour que la coopération professionnelle se mette en place dans un cadre légal. En septembre 2011, l’agence régionale de santé de Normandie (ARS) valide le tout premier protocole de coopération en échographie, déposé par l’hôpital de Rouen. Le 15 mai 2012, l’ARS de Lorraine autorise une délégation en échographie dans sa région, à la demande des hôpi

Il vous reste 90% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Kévin Ligabue

Manipulateur d'électroradiologie médicale

Centre hospitalier de Charleville-Mézières

Paris

Discussion

Commenter cet article
  1. cadresimagerie@ch-carcassonne.frBonjour, l'échographie restant une technique fonctionnelle et avec des images figées contrairement au scanner /IRM avec acquisition volumique, il est compliqué pour un Radiologue qui n'a pas assisté à l'examen de réaliser un compte-rendu. Les services d'Imagerie auraient le souhait de se lancer dans cette formation des Manips pour pallier à la pénurie des Radiologues. Mais si les Radiologues doivent superviser les examens et réaliser les comptes-rendus, il s'agirait alors d'une surcharge supplémentaire pour eux, autant faire l'examen. Tant que ces problèmes persistent, il est de bon ton ne pas s'offusquer si les structures sont frileuses à entamer cette démarche. C'est une avancée mais l'on ne peut pas l'appliquer à toutes les structures et à toutes les organisations.
    Il y a 7 ans

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

10 Sep

13:13

Un sondage de l'Association canadienne des radiologues (CAR) sur la participation aux RCP rapporte des difficultés récurrentes telles que l'ajout de cas de dernière minute, le manque de temps de préparation, les obstacles technologiques et l'absence de rémunération (étude).  

7:09

Le scanner thoracique basse dose pourrait être une alternative au scanner abdominal pour la segmentation volumique du foie dans la prise en charge de la stéatose hépatique (étude).
09 Sep

15:00

L'interprétation assistée par intelligence artificielle des scanners de dépistage du cancer du poumon peut améliorer le rendement quand les volumes d'examens sont importants mais devrait servir d'outil d'aide à la décision plutôt que de substitut au radiologue expert, concluent dans Radiography des chercheurs du Fatima College of Health Science, à Abu Dhabi.

12:36

Chez les patients atteints de sténose athéroscléreuse intracrânienne la réalisation d'une thérapie endovasculaire (angioplastie, etc.) en complément de la thérapie médicale conventionnelle aggrave les risques de mortalité et d'AVC, conclut une méta-analyse présentée dans Neuroradiology.

7:35

Le brain age gap, la différence entre l'âge chronologique et l'âge réel du cerveau mesuré par diverses techniques de neuro-imagerie, pourrait être un marqueur utile pour le suivi des maladies neurodégénératives, estiment des chercheurs allemands dans JNM.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR