De l’autre côté des Alpes, le scanner et l’IRM sont considérés comme des examens de deuxième intention. « Pour un dépistage initial, on va favoriser dans un premier temps des examens plus simples et moins risqués pour le patient, donc la radiographie et l’échographie », explique Rachele Pontis, radiologue italienne qui exerce aujourd’hui à l’hôpital d’Issoudun, dans l’Indre. Le médecin généraliste ne peut pas prescrire un scanner ou une IRM. Pour une suspicion de hernie, il demandera une radiographie du rachis. « Le patient ira avec sa radio chez l’orthopédiste et c’est lui qui évaluera quel sera le meilleur examen de deuxième intention », indique Rachele Pontis.
Indications obligatoires
Suivant la réglementation transalpine, chaque demande d’examen d’imagerie doit mentionner les indications, en particulier pour les examens irradiants. « En tant que radiologue, je ne peux pas faire une radio d’un rachis lombaire si le médecin n’a pas écrit pourquoi il demande ça », illustre Rachele Ponti
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