Pour faire évoluer la compréhension des mécanismes de l’autisme, des chercheurs de l’INSERM, du centre NeuroSpin, du CHU Henri-Mondor-AP-HP et de la Fondation FondaMental ont mis en commun leur expertise en imagerie cérébrale. Dans leur étude publiée dans Brain [1], ils indiquent que leurs travaux pourraient remettre en cause la théorie actuelle sur cette question, « qui implique une surconnectivité locale à courte distance dans les troubles du spectre autistique, par opposition à une sous-connectivité neuronale longue distance ».
L’apport de l’IRM de diffusion
Pour mener leurs recherches, les scientifiques ont enrôlé 58 hommes âgés de 18 à 55 ans, « 27 sujets atteints d'un trouble du spectre autistique de haut niveau et 31 sujets témoins », précisent-ils. Grâce à l’IRM cérébrale, ils ont étudié la connectivité structurelle à courte distance. Pour cela, ils ont employé une nouvelle méthodologie développée par des chercheurs du centre NeuroSpin (94). Il s’agit d’un « atlas spécifiquement
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article